Oiseaux des Laurentides
 présents au
 Domaine Saint-Bernard

Gérald Gauthier 
Ami des oiseaux 
Ami du Domaine

Fondateur et président du COHL, fév 1988 jusqu’à  fin juin 2009.
Éditeur du journal  ‘’Le Moqueur’’, 1988 à 2009,  83 numéros.
Fondateur, éditeur du site web ‘’ lemoqueur.com’’  1997 à  2011
Concepteur et bâtisseur du Jardin des oiseaux. 2012, 2013, 2014 ,  2015  et  2016…  Présent au jardin  2 - 3 jours par semaine.


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Merci à Pierre Bannon, Michel Lamarche, Marcel Gauthier,
Jean Chiasson, Jean-Paul Milot, Yves Leduc, Luc Germain,
Étienne Artigau, Christian Chevalier, Éric Paré, Raymond Barlow, pour leur contribution photographique…

Les copies sont interdites sans le consentement de l'auteur. 

Les textes sont aussi "Copyright" (Gérald Gauthier)

 gotie@hotmail.com

Depuis 1990, la tourterelle est devenue abondante au Québec, favorisée par les grands champs de maïs, les mangeoires et la déforestation.  Avant ce temps, cet oiseau était considéré seulement migrateur, maintenant une bonne partie de sa population réside avec nous même en hiver.  Il lui arrive même de se geler les pattes jusqu'en perdre une phalange ou des griffes.

Identification :

Cet oiseau, tel un pigeon a queue longue et pointue, aime les espaces dégagés et n'est pas craintif de la présence humaine. On pourra facilement le voir perché bien en évidence, où il lancera inlassablement les notes du chant doux et mélancolique (hou hou hou) qui lui a valu son nom.  Il s'envole en faisant siffler ses ailes en saccades.  Regroupées en bandes de 10, 20, 30 oiseaux, les tourterelles se déplacent ainsi à la recherche de nourriture.  Granivores, elles fréquentent assidûment les plateaux où elles préfèrent le maїs concassé, le millet, les graines de tournesol (ouvertes).  Elle aime aussi les graminées près des routes, des fermes et des bosquets.

Comportement :

La tourterelle passe souvent de longs moments à la mangeoire.  Elle se nourrit alors calmement ou reste plusieurs minutes, immobile, avant de continuer à s'alimenter.  Dès la fin de l'hiver, le mâle fera sa parade nuptiale en vol où il fait claquer ses ailes, et ira devant elle au sol pour hocher la tête de façon répétée et émettre un roucoulement prolongé.  Dans les jours qui suivent, la femelle fera son nid, en fait, une fragile plate-forme dans un résineux, qui souvent ne résiste pas à un orage violent qui le fera tomber.  Les deux parents participent pendant 15 jours, à l'incubation des 2 oeufs blanc pur.  Au début, les petits sont nourris de "lait de pigeon" (liquide crémeux et blanchâtre produit dans le jabot), plus tard de graines régurgitées. C'est pourquoi on ne voit pas les tourterelles avec une becquée.  Il y a généralement deux couvées par année et les derniers recensements notent encore une progression de cet oiseau au Québec.

Tourterelle triste,
Zenaida macroura, Mourning Dove

Famille des Colombidés:
Dans le monde 310, en Amérique 13,  au Canada 4 et au Québec 3.

Pigeon biset, Tourterelle rieuse, Tourterelle triste

Dispersion :         Photo : Isidor Jeklin,  North American Birds

Une espèce qui s'est ajoutée à la liste des oiseaux du Québec dans les années 20, mais il faudra attendre jusqu'en 1970 pour la voir nicher sur la rive nord du St-Laurent.  À partir des années 80, elle étend son aire de nidification vers le Nord, les Laurentides, Abitibi, Mauricie, Côte Nord